Ce dimanche 1er octobre, alors que démarre la campagne Octobre Rose contre le cancer du sein, nous étions 150 salariés de l’ACMS à nous élancer dans le bois de Vincennes, pour la 2e année consécutive, dans la course organisée par l’association Odysséa. Objectif, nous mobiliser en faveur de la lutte contre le cancer du sein qui représente, en France, plus de 12000 décès par an, et apporter notre contribution au financement de la recherche et des soins aux malades.
« Cette cause de santé publique anime particulièrement l’ACMS pour son lien avec la santé au travail, explique Nicolas Le Bellec, directeur général. Le risque de développer un cancer du sein, en effet, est plus important quand on travaille de nuit. » Cette réalité, qui tient aux perturbations de l’horloge biologique humaine provoquées par le travail nocturne, a été attestée, en 2020, par une étude réalisée par des chercheurs de l’Université Paris-Saclay, de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement). En 2019, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) classait déjà le travail de nuit « cancérigène probable pour l’homme ».
Un rapport du Sénat sur la santé des femmes au travail, en juin 2023, a alerté sur le risque de cancer du sein « accru de 26% chez les femmes travaillant de nuit ». Ce phénomène est d’autant plus préoccupant que :
En janvier 2023, en Moselle, une ancienne infirmière de 62 ans ayant cumulé 873 nuits de travail à l’hôpital, soit environ une par semaine pendant 28 ans, a obtenu une reconnaissance en maladie professionnelle pour son cancer du sein datant de 2009.
Depuis 2016, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) préconise des modes d’organisation du travail de nuit permettant de minimiser les impacts de celui-ci sur la santé des salariés. Elle souligne : « Tout ce qui réduit la désynchronisation des rythmes biologiques et la dette de sommeil est a priori favorable. »
L’ACMS, n°1 de la prévention et de la santé au travail en Île-de-France, informe et accompagne ses adhérents dans la prévention organisationnelle limitant les effets sur la santé du travail de nuit. Dans son atelier d’information et de prévention sur la nutrition et les horaires de travail, elle sensibilise les employeurs aux effets du travail en horaires décalés sur la santé et leur apporte des solutions de prévention.
Dans le cadre de notre accompagnement au Document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP), nous guidons également nos adhérents dans la mise en place de mesures de prévention des risques liés au travail de nuit.
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